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Uma Nota, Une Adresse Parisienne Pour un Voyage Culinaire entre Brésil et Japon

Depuis le 19 juillet, Uma Nota a ouvert ses portes en plein Paris, dans le quartier de Montorgueil. Le concept de ce «boteco»? Une immersion totale au Brésil avec des gradins comme à Rio, une déco graff comme à Sao Paulo et une cuisine qui mêle les cultures japonaises et brésiliennes. En proposant un cadre coloré, frais et moderne, Uma Nota affirme son identité bien loin des codes des restaurants traditionnels. Respectueux de l’environnement, ce boteco, réparti sur deux étages, a été construit en matériaux naturels; les meubles sont en osier et rotin. Les murs sont recouverts de fresques de street art.

Une fois dans le restaurant, vous avez le choix : déguster un cocktail au bar ou sur les gradins aux 2000 carreaux de faïence, le temps qu’une table se libère. «En France, on boit du café et des bières. Au Brésil, des caipirinhas», nous dit le co-fondateur Nicolas Esclapez en nous présentant la carte. Pour faire local, demandez la Cawasabi, un mélange de cachaça, sirop de wasabi et citron vert. Pour les abstèmes, le soda à l’ananas, fait maison, est tout simplement délicieux. Le tout servi par le chef barman japonais, Nando, qui a grandi au Brésil.

La table est prête. C’est le moment de choisir les plats sur une carte unique en son genre. Crus ou en brochette, servis à l’assiette ou à partager, tous promettent fraîcheur et saveurs métissées. Et comme un hommage, pour déguster la fameuse cuisine nikkei née dans les années 1920, on se sert des baguettes.

Un premier restaurant à Hong-Kong

UMA NOTA

Servis par Sofyane et Thiago, les dégustations s’enchaînent. Au menu : des dadinhos de tapioca, dés frits de tapioca et fromage accompagné d’une sauce aigre douce (7 euros), des coxinhas de frango, croquettes brésiliennes de poulet et combo avec une sauce piquante, voire très piquante! (8 euros), deux brochettes de crevettes à la marinade au lait de coco et togarashi (7,5 euros), une salade d’avocat qui pourrait convertir un carnivore en végétarien (9 euros), une salade de boeuf bien tendre en tataki avec une vinaigrette brésilienne (13 euros). Et enfin, le meilleur pour la fin : les tuna picadito, un tartare de thon sur une tortilla croustillante. (12 euros). Coté dessert, ne passez pas à coté de l’incroyable mousse au chocolat relevée à la cachaça, avec des petits dés de kiwis, ananas et fraises fraîches (10 euros).

En 2014, Laura et Alexis Offe, frère et soeur français résidants à Hong-Kong, ont fait leurs valises, direction le Brésil. Pris par l’énergie du pays, ils en sont tombés amoureux. La principale raison? La cuisine nippo-brésilienne. Représentant la plus grande communauté japonaise au monde en dehors du Japon, les Japonais du Brésil s’inspirent des ingrédients locaux et amènent avec eux leur approche et leurs techniques culinaires. Ainsi, les Offe ont décidé de mettre à l’honneur ce mariage audacieux et ont crée Uma Nota à Hong-Kong en 2017.

Associés à Alexandre Guillet et Nicolas Esclapez, deux amis rencontrés durant leurs études à l’École Hôtelière de Lausanne, ils développent tous ensemble, en seulement six mois, une réplique du restaurant hongkongais à Paris. Le quatuor veut créer un effet «whaou», disent-ils, à des prix relativement abordables. «Notre objectif est de développer des raconteurs d’histoires. Aujourd’hui, c’est Brésil-Japon, demain ce sera une autre histoire», affirme Alexandre. Écrire une symphonie est leur projet. Aujourd’hui, la famille Uma Nota vient d’écrire la première note. Et elle sonne très juste.